Alain Gagnon

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    VOIX

     

    Carène, op. 39 (1996)
    Quatre mélodies sur des poèmes de Solange Tremblay
    Instrumentation : voix moyenne et piano
    Quatre mouvements :
    La nuit s'éveille, 2:30 min. La porte close, 3:30 min. L'ombre chinoise, 1:45 min. Voyage, 3:15 min.
    Durée : 13 minutes
    Niveau de difficulté : moyennement élevé

     

    Création : Johanne Savard, mezzo-soprano, Rachel Martel, pianiste, Québec
    Enregistrement : non

     

    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no. de production : DO 215
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com

     


    La nuit s'éveille
    La nuit s'éveille

    Un regard de verrière

    Un pas de feuillage sous la lampe

    Une fleur glanée dans le silence

    C'est la caresse du rêve

    Qu'enchevêtre la muse

    Une odeur de vent

    Une musique qui bat de l'aile
    C'est une plage de tendresse

    Au bord de l'amour

    La porte close
    C'était une porte sans vitrail

    Avec une ancre verrouillée

    Chaque soir

    Mes silences en haillons

    Frappaient

    Leurs trois coups de misères

    Derrière l'œil magique

    Derrière le pan verni

    Une dame en bitume

    Ouvrait d'un cran

    La grille perfide
    Une main de platine

    En œil-de-perdrix

    S'écaillait

    Sur le heurtoir

    De mes blessures interdites

    L'ombre chinoise
    Sur les labours exténués

    Le soleil décalquait

    Nos silhouettes filiformes
    Vous auscultiez ma présence

    Et je palpais

    Sous la cruelle réverbération

    Des roches nues

    La mince écorce de votre visage
    Je cherchais votre cœur

    Comme on cherche l'ombre

    Voyage
    J'avançais au pas de mât

    J'avais des bateaux pleins les mains

    J'apprenais sur la voile nue

    La tranquille vérité

    Des quais en éclipse
    Dans le ciel
    Les étoiles
    Sonnaient
    Le glas

     

    Solange Tremblay

     

     


    Le Citharède, op. 3 (1964)
    Trois mélodies sur des poèmes du compositeur
    Instrumentation : voix moyenne et piano
    Trois mouvements :
    Mon front bleu, 1:15 min.
    J'ai brisé,

    Le citharède, 1:50 min.
    Niveau de difficulté : bas
    Création : non répertoriée
    Enregistrement : non

     

    Publication :

    Éditions Doberman
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no. de productions : DO 701
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com


    Comme un secret (2013)

    Sur un poème du compositeur, cette mélodie est écrite dans un registre moyen.
    Durée : 5:00 min.
    Niveau de difficulté : moyen

     

    Création : studio d’art du compositeur,  Pierre Rancourt, baryton lyrique, Jennifer Seto pianiste. Québec 2013. Repris à la salle Henri-Gagnon, Université Laval, Québec 2013.
    Enregistrement : non commercial

     

    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan,
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no. de production : DO 849
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com  
    web: www.productionsdoz.com


    Les chimères
    , op. 43 (1998)
     « Les chimères », six mélodies pour voix de soprano avec accompagnement de piano sur des poèmes de jeunesse du compositeur. Remaniés avec soin pour la composition des mélodies, les six poèmes constituant le cycle des « Chimères » n'ont rien perdu de leur spontanéité d'origine. Émouvants même en dehors de toute signification, ils parviennent à toucher par la beauté des images et des résonances verbales.
    Ils baignent à la fois dans l'imaginaire du rêve et le réel de l'existence, évoquant le sourire de l'enfant et la fragilité de ses larmes; le cristal du matin qui s'éveille et la branche tombée de vieillesse; la naissance et la mort d'une fontaine qui pleure.
    L'impression d'irréalité du monde qui émerge de ces poèmes a souvent tourmenté l'esprit de nombreux poètes pour qui cette perception de la vie allait devenir une manière de vivre. « Les Chimères », résonance émotionnelle du rêve et de la vie, sont dédiées à l'auteur des plus célèbres « Chimères » de l'histoire littéraire, le poète français Gérard de Nerval, qui chercha toute sa vie à réaliser ses illusions.
    Instrumentation : voix et piano
        Six mouvements :
        Fantasmes

        Panorama d'été

        Crépuscule d'automne

        Petite chimère

        Évasion

        Murmures

    Durée : 25 minutes
    Niveau de difficulté : Moyennement difficile

     

    Création : Nathalie Caron, soprano, Alla Tourianskaya, pianiste, Musée Ermolova, Moscou, 22 mars 2001 et repris à l’amphithéâtre de l'Université d'État des Sciences humaines - Moscou, 23 mars 2001.
    Enregistrement : aucun
     
    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no. de production : DO 255
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com



    Les îles retrouvées (2015)
    Sur un poème du compositeur, cette mélodie pour voix et piano est écrite dans un registre moyen.
    Durée : 6’00 min.
    Niveau de difficulté : moyen

     

    Création : studio d’art du compositeur,  Québec 2015. Pierre Rancourt, baryton lyrique, Michel Franck, pianiste.
    Enregistrement : non commercial

     

    Publication : 

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no. de productions : DO 940
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 : 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web: www.productionsdoz.com


    L’heure immobile (2010)
    Six mélodies pour voix de mezzo ou baryton avec accompagnement de piano.
       Marine : 4:30
       Lèvres sur la neige : 5:30
       Voltige : 4:30
       Le silence veille : 5:30
       Sur le rivage du temps : 5:00
       L’heure immobile : 2:10     
    Niveau de difficulté : moyennement difficile

     

    Création : Pierre Rancourt, baryton, Jennifer Szeto, pianiste, au studio d’art du compositeur. Repris à la salle Henri-Gagnon, Québec 2013.
    Enregistrement : non commercial

     

    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no. de production : 707
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com

    ADENDA
    L’heure immobile

    La version poétique de L’heure immobile compte une cinquantaine de poèmes dont l’écriture s’échelonne sur une période de six ans, soit, de 2003 à 2009. Seulement six poèmes, choisis parmi les plus évocateurs, ont servi à la composition de ces mélodies.  

    Cette œuvre lyrique, à la fois émouvante et profonde, ouvre une page de la vie intérieure du compositeur alors qu’il est brusquement privé de son émotion créatrice. L’heure immobile, c’est le temps resté suspendu dans le vide d’un pénible silence de six longues années.

    La symbolique de cette poésie s’inspire du poète persan Attâr.  
    Ayant bu des mers entières, nous restons tout étonnés
    que nos lèvres soient encore aussi sèches que des plages.
    Et toujours cherchons la mer pour les y tremper sans voir
    que nos lèvres sont les plages et que nous sommes la mer.

    Attâr, Nichâpour, 1220.

    1. Marine
    Dans ce poème, la mer désigne le compositeur et les plages ses lèvres. …mon chant soufflera son ultime confidence dans l’oreille de la mer exprime l’éprouvante solitude de ne pouvoir parler qu’à soi-même.
    Marine
    calme bleu
    sur la mer immobile

    marine aux doigts d’argile
    qui creuse des sillons sur mes lèvres
    et déracine les brumes hostiles
    tu fais germer les herbes de ma bouche
    tu délivres les couleurs
    emprisonnées
    dans le corps d’une seule saison

    marine bleue
    encore ce soir
    tu souffleras ton ultime confidence
    dans l’oreille de la mer immobile

    2. Lèvres sur la neige
    La neige recouvre les plages et aucune vague ne peut y déferler. …s’évapore le fumet du soleil… même les odeurs disparaissent et l’air devient rare, …je suis l’air plié.     

    Lèvres sur la neige
    brillantes et chaudes

    lèvres que je caresse avec des doigts sans âge
    une main affamée
    rude et sauvage

    sur la paume sablonneuse
    s’évapore le fumet du soleil

    je suis l’air plié


    3. Voltige
    Le compositeur s’enferme sur lui-même, dans sa propre voltige, où les vagues, ses émotions créatrices, désertent l’océan de la mémoire jusqu’à ne plus être visibles. Heureusement, l’énergie du feu les empêchera de s’éteindre.  

    Voltige intemporelle
    souffle de l’immortel visage
    qui déroule ses méandres volubiles
    dans le gris des songes
    emmêlant sa chevelure
    autour de l’oubli

    et ses vagues troublantes
    désertent l’océan de la mémoire
    et vont se dénuder
    au-delà de l’horizon visible

    et pénètrent dans mon corps
    avec les dents du feu que je réclame

    4. Le silence veille
    Le silence, cet étrange paysage que personne n’habite, est aussi une allégorie du compositeur lui-même et de son univers que cerne la nuit obstinée. Dans ce monde infatigable et angoissant, il se plaint d’une douleur secrète.
    Je couche le silence
    sur la feuille du jour
    et ne me lasse pas de le voir cahoter
    dans les herbes hautes et mûres
    d’une fenaison nouvelle

    étrange paysage que personne n’habite
    seulement une lumière aux multiples visages
    que cerne la nuit obstinée

    et le silence veille
    infatigable et angoissant

    souvent je l’entends se plaindre
    d’une douleur secrète
    d’un relief indéfinissable

    5. Sur le rivage du temps
    Paisible et solitaire, le cœur se souvient qu’il peut remettre en marche son invisible battant. Malgré cela, même si ses vagues recommencent à déferler sur le rivage, que de sons précieux disparaissent encore comme des épaves dans le temps!
    Ce cœur paisible et solitaire
    c’est une cloche vieille
    dans un beau paysage

    son regard
    tendu vers le beffroi de la mémoire
    ébranle l’invisible battant

    que d’étoiles carillonnent
    que de sons précieux déferlent et s’évaporent
    sur le rivage du temps

    6. L’heure immobile
    Secouée par les vagues de son corps, l’aiguille se remet soudainement en marche. L’abeille butine l’heure immobile qui va enfin déferler sur les plages, dans un puissant carillon sonore.
     
    Aiguille dressée
    secouée par les vagues
    de son corps alangui

    elle dérive
    entraînée par le spectre
    de l’irrésistible retour de son aube

    c’est une fleur de l’âme
      dans un vase sans eau

    mais son parfum sonore
    berce toujours l’abeille
    qui butine
    l’heure immobile

    Alain Gagnon


    Illusions d'antan
    , op. 6 (1965, révision 2009)  
    Trois mélodies pour voix moyenne et piano sur des poèmes du compositeur.
    Tristesse, 2:20
    Mes promenades, 3:30
    Souvenir, 2:30
    Niveau de difficulté : moyen
    Création : Bruno Laplante, baryton, amphithéâtre de la cité universitaire, Paris 1966
    Enregistrement : non commercial

    Cependant, Le Gibet, 1ère version de Tristesse, a été enregistré par Bruno Laplante, baryton, et John Newmark en 1972.  Cette version est demeurée manuscrite.

    Enregistrement : La mélodie française, Fonovox. VOX 7859-2, 1997

    Publication :

    Les Éditions-Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no. de production : DO 702

    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com
               

    L'Enfant roi, op. 33 1988
    Poème lyrique pour voix et orchestre sur un texte du compositeur, l'Enfant roi, commandé et subventionné par la Société Radio-Canada, a été écrit pour la soprano Lyne Fortin.
    Instrumentation :
    2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en si bémol, 2 bassons, 4 cors en fa, 1 trompette en do, 1 harpe, cymbales suspendues, caisse claire, wood block, triangle, tamtam grave, cloches tubulaires, timbales quintette à cordes. Une transcription pour voix et piano est disponible.
    Un mouvement
    Durée : 13 min. 25 sec.
    Niveau de difficulté : moyennement élevé
     
    Création : Les Grands Concerts de Radio-Canada, Salle Claude-Champagne, Montréal. Lyne Fortin, soprano, Orchestre Métropolitain, Mario Duchesne, dir., 1988.
    Enregistrement : non commercial disponible pour écoute au CMC.
    Publication : partition manuscrite disponible au Centre de Musique canadienne, Montréal, Québec


    Les oies sauvages, op. 20 (1973)
    Poème lyrique pour voix et ensemble instrumental sur un texte de Guy de Maupassant.

    Cette œuvre a été écrite pour la soprano Marcelle Couture à qui elle est dédiée.
    Instrumentation : flûte, hautbois, violon, alto, contrebasse, piano et clavecin. Dans la version de 1982, la harpe remplace le clavecin. Voix de soprano.
    Un mouvement
    Durée : 10 minutes
    Niveau de difficulté : moyennement élevé
    Création : Marcelle Couture, soprano, Ensemble instrumental du Québec, Salle Claude-Champagne, Montréal 1974.
    Manuscrit disponible au Centre de Musique canadienne, Montréal, Québec.
    Enregistrement : disponible au CMC
    Version voix et piano disponible :
    Publication : Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no de production : DO 792
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    web : www.productionsdoz.com


    Les oies sauvages
    Tout est muet; l'oiseau ne jette plus ses cris.

    La morne plaine est blanche au loin sous le ciel gris.

    Seuls, les grands corbeaux noirs, qui vont cherchant leurs proies,

    Fouillent du bec la neige et tachent sa pâleur.
    Voilà qu'à l'horizon s'élève une clameur;

    Elle approche, elle vient : c'est la tribu des oies.

    Ainsi qu'un trait lancé, toutes, le cou tendu,

    Allant toujours plus vite en leur vol éperdu,

    Passent, fouettant le vent de leur aile sifflante.

    Le guide qui conduit ces pèlerins des airs

    Delà les océans, les bois et les déserts

    Comme pour exciter leur allure trop lente,

    De moment en moment jette son cri perçant.

    Comme un double ruban la caravane ondoie,

    Bruit étrangement, et par le ciel déploie

    Son grand triangle ailé qui va s'élargissant.

    Mais leurs frères captifs répandus dans la plaine,

    Engourdis par le froid, cheminent gravement.

    Un enfant en haillons en sifflant les promène,

    Comme de lourds vaisseaux balancés lentement.

    Ils entendent le cri de la tribu qui passe;

    Ils érigent leur tête; et, regardant s'enfuir

    Les libres voyageurs au travers de l'espace,

    Ils agitent en vain leurs ailes impuissantes,

    Et, dressés sur leurs pieds, sentent confusément,

    À cet appel errant, se lever grandissantes

    La liberté première au fond du coeur dormant,

    La fièvre de l'espace et des tièdes rivages.

    Dans les champs plein de neige ils courent effarés,

    Et jetant par le ciel des cris désespérés,

    Ils répondent longtemps à leurs frères sauvages.

    Guy de Maupassant
     

    Que je t'accueille (1968) et Tristesse (1966)
    Deux mélodies de jeunesse réunies.
    « Que je t'accueille », poème de Saint-Denys Garneau. Durée : 2:30 min.
    « Tristesse », poème d'Alain Gagnon. 1:50 min.
    Niveau de difficulté : moyen
    Création : Bruno Laplante, Paris 1968
    Enregistrement : Bruno Laplante, baryton, John Newmark, piano, Société Radio-Canada, 1972.
    La mélodie française, Fonovox, Vox 7859-2, 1997.
    Publication : partition manuscrite disponible sur demande au CMC



    Ombres du Feu
    (2014)
    Mélodie pour voix moyenne et piano sur un poème du compositeur
    Niveau de difficulté : moyen
    Création : à venir
    Enregistrement : Pierre Rancourt, baryton, Pierre McClean, pianiste. Studio Tournesol, Montréal.
    Disponible sur You tube

     

    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    no. de production : DO 909
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com

     

    ​©2015 par  Alain Gagnon tous droits réservés.​