Alain Gagnon

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    ORGUE

     

    Émergences, op. 37 (1993)
    Émergences est la quatrième œuvre pour orgue solo d'Alain Gagnon. Terminée le 21 janvier 1993, elle est construite sur des fragments musicaux émergeant d'œuvres antérieures, évoquant ainsi des souvenirs lointains. L'œuvre est dédiée à Jean-Charles Castilloux qui en réalisa les plans de régistration.
    Instrumentation : orgue solo
    Trois mouvements :
    Cloîtres, 6 .30 minutes. Jardins et méandres, 4.30 minutes. Fragments d'épaves, 5.40 minutes.
    Durée totale :16:40 minutes
    Niveau de difficulté : élevé


    Création : Jean-Charles Castilloux, Basilique de Québec, Québec, 1995.
    Enregistrement : Canadian organ Music Showcase, David Palmer, orgue, Centredisques, CMCCD 1206 – WRC8 – 7964, disponible.

     

    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4

    no. de production : DO 360        

    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com    
     

    Golgotha (2014)
    Commande du comité organisateur des Fêtes du 150e anniversaire du séminaire de Rimouski, Golgotha, méditation pour orgue,  a été composé pour la célébration eucharistique de l’activité de clôture de ces fêtes. Elle a créée sur l’orgue de la Cathédrale de Rimouski par l’organiste titulaire Josée April, le 8 juin 2014.

    Cette pièce contemplative sur le thème du Christ en croix venu apporter la Lumière à l’humanité n’évoque pas la souffrance ni la mort mais le bonheur d’accéder à la Grâce éternelle.
    L’écriture musicale évoque tantôt le climat religieux d’un choral, tantôt la rigueur d’un contrepoint à trois voix avec basse continue, tout en laissant intacte l’empreinte musicale personnelle du compositeur. « Dans cette pièce résolument lyrique, j’ai cherché à évoquer le bonheur avec des phrases musicales simples qui naissent dans l’ombre, comme des prières, et qui s’élèvent progressivement dans la lumière et la joie. »
    Instrumentation : orgue seul
    Un mouvement
    Durée : 8 minutes environ
    Niveau de difficulté : bas

    Création : Josée April, Cathédrale St-Germain de Rimouski, 2014
    Enregistrement : pour écoute seulement chez le compositeur.

    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4


    no. de production : DO 869


     tel : 418 834-8384 – 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com

     


    Les miroirs de l'ombre, op. 35 ( 1990)
    Les miroirs de l'ombre ont été commandés par Lucien Poirier, organiste, musicologue et  historien de la  musique.
    Écrits entre 1982 et 1988, ils reflètent l'âme d'un compositeur à la recherche d'un bonheur lui paraissant souvent inaccessible. De profondes douleurs, comme le déchirement causé par la mort d'un ami cher, surgissent de l'ombre dans une musique pleine d'émotion.
    Instrumentation : orgue seul.
    Quatre mouvements :
    Éclosion, 6.42 minutes Miroir en cage, 3.12 minutes Murmures du silence, 4.49 minutes Reflets dans la nuit, 5.02 minutes
    Durée totale : 19.45 minutes.
    Niveau de difficulté : élevé.
    Création : Lucien Poirier, organiste et historien de la musique, cathédrale Saint-Germain de Rimouski, 1990.

    Enregistrement : Société Radio-Canada pour les émissions "Tribune de l'orgue", le 26 mars 1989, et "Récital d'orgue", le 29 avril 1989 disponible pour écoute au CMC ou chez le compositeur.


    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan  
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4

    no. de production : DO 359

    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com

    « Lettre de Lucien Poirier à Alain Gagnon »
     
    Mon cher Alain,
    Mon apprentissage du texte musical des Miroirs de l'ombre que vous venez d'achever continue et, avec lui, mon admiration pour ces joyaux si finement ciselés.
    La facture et la richesse d'invention et de langage de ces pièces me charment au plus haut point. J'admire votre don d'associer à des harmonies bien de notre temps des lignes mélodiques aussi pures et émouvantes que celles du plain-chant, que des rythmes simples arc-boutent élégamment.
    Et puis, ces pièces possèdent vraiment un caractère idiomatique : l'orgue est leur destination et l'instrument ne peut que sonner joliment à leur exécution.
    Avec retard mais très cordialement, je vous adresse mes sincères félicitations et vous exprime mon admiration à la contemplation de ces chefs-d'oeuvre, bien dignes de vous.

    Lucien Poirier
    Le 24 janvier 1989



    Ode à l'aurore, op. 31 ( 1983)
    Ode à l'aurore est écrite en quatre mouvements reliés entre eux par les mêmes éléments musicaux. Les matériaux mélodiques et rythmiques sont exposés au début. Suit un court développement dans l'esprit du scherzo. Le lied rappelle d'une façon variée le matériau du début. Un dernier développement termine l'œuvre à la manière d'une toccata.
    Inspirée du psaume LVll, verset 9, " Éveille-toi, harpe, cithare, que j'éveille l'aurore ", Ode à l'aurore, dédiée à la mère du compositeur, est un hommage à la vie, à ses lumières visuelles et sonores.
    Création :  à la Christ Church Cathedral d'Ottawa (Ont.), par Noëlla Genest, organiste titulaire de la Basilique Notre-Dame du Cap-de-la-Madeleine (Qué.), le 26 juillet 1983, l'œuvre est une commande du Collège canadien des organistes. Instrumentation : orgue seul.
    Quatre mouvements enchaînés
    Durée : 9:50 minutes
    Niveau de difficulté : élevé

    Enregistrement : disponible pour écoute au CMC ou chez le compositeur


    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin su Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4

    no de production :DO 677


    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com

    Critique
    Cette « Ode à l'aurore » constitue par la variété des timbres et l'agencement des cellules rythmiques un très appréciable ajout à notre répertoire d'orgue.
    Marc Samson, Le Soleil, 15 octobre 1985.

     

     

    Pastourelle, op. 26 ( 1980)
    Pastourelle est la première œuvre pour orgue écrite par le compositeur Alain Gagnon. Deux idées principales en forment la substance : elles sont présentées en contrepoint dès le début, puis répétées et variées en cours d'œuvre, en plus de fournir la matière à d'autres parties du discours musical. La structure pentatonique de l'idée maîtresse et son traitement en forme de dialogue avec le thème qui lui est associé ont mérité à l'œuvre le titre de Pastourelle qu'elle partage avec ces poèmes lyriques du moyen âge mettant en présence les personnages conventionnels de la bergère et du chevalier.
    Pastourelle a été commandée par la Société Radio-Canada et achevée le 26 février 1980. La première audition en fut donnée le 29 août suivant à l'orgue de l'église Saint-Isidore de Dorchester (Québec) par l'organiste montréalais Raymond Daveluy, dédicataire de l'œuvre, dans le cadre de la série d'émissions Récital d'orgue réalisée à Montréal par Jacques Boucher.

    Lucien Poirier, musicologue et historien de la musique.
    Un seul mouvement
    Durée : 8:30 minutes
    Niveau de difficulté : moyennement difficile


    Enregistrements : 1. Alpec A81029 (RaymondDaveluy).                  2. Sequence, Centredisques, WRC1- 3475, 1984. (Patrick Wedd)

    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4
    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522

     

    no. de production : DO 676


    Critique
    An organ recital of mixted quality comes from the Canadian Music Centre's Centrediscs series, performed by Patrick Wedd. The most impressive of the works presented here is Pastourelle of Alain Gagnon, who presently teaches at Laval University in Quebec City. Commissioned in 1980 by a Montreal organist, Pastourelle shows the strong influence of Messiaen, whose own organ music stands in the center of the 20th century repertory for that instrument. Despite its title, the music radiates a profond mysticism, relying on the pentatonic scale and travelling through variously repeated and developped variations of two themes. The dinamic curve is a simple one, rising to an impassioned climax and subsiding. Of the four works on this disc, this is one I will most look forward to hearing again.

    Robert Markow, Music Magazine, March/April 1985.

     

     

    Variations capricieuses, op. 46 ( 2000)
    Après un court prélude où s'oppose les principales cellules servant à l'élaboration du scénario musical, un thème unique est d'abord exposé, puis brièvement commenté. Suivent deux variations présentées dans une progression rythmique et dynamique constante. Chacune d'elles se métamorphose dans un court développement, comme les variations capricieuses d'une image se reflétant dans l'eau. Une troisième variation, purement ornementale, tient lieu de récapitulation, rappelant ainsi tous les motifs déjà entendus. L'œuvre se termine sur des fragments du sujet qui disparaissent peu à peu dans le même paysage sonore qu'au début.
    L'organisation harmonique est basé sur le thème et les modes qu'il suggère. Les tensions trouvent toutes leurs résolutions dans des tonalités volontairement identifiables.
    Les Variations capricieuses ont été commandées par la Fondation Claude-Lavoie pour servir de pièce canadienne imposée aux concurrents du Concours d'orgue de Québec 2001.

    Instrumentation : orgue solo
    Un mouvement
    Durée : 6 minutes
    Niveau de difficulté : moyen
    Création : Concours d'orgue de Québec 2001
    Enregistrement : non        

     

    Publication :

    Les Éditions Doberman-Yppan
    2220, chemin du Fleuve, Lévis
    Québec, Canada G6W 1Y4

    No de production: DO 348

    tel : 418 834-8384 – fax : 418 834-3522
    e-mail : info@productionsdoz.com
    web : www.productionsdoz.com


                 
    Variations capricieuses

    Un grand saule
    courbé comme un vieillard
    se reflète dans le miroir obscur
    d’une mare dormante

    Quand je me regarde
    dans cette eau frémissante
    je vois mes yeux
    osciller comme une flamme

    Les traits de mon visage
    se creusent et se déforment

    leurs lignes ondoyantes
    s’enchevêtrent et se recoupent
    Variations capricieuses
    d’une image fugitive
    qui s’écrase
    au fond de ce bassin troublant
    aspirée par les brumes argileuses
    de l’étang qui se brouille

    Dans l’eau croupissante
    un nuage
    prend la forme d’un visage qui pleure

    On n’entend plus
    que le bruissement d’aile

    des vieilles libellules

    Un chuchotement voilé
    une plainte vacillante
    à peine visible

    Alain Gagnon

     

    ​©2015 par  Alain Gagnon tous droits réservés.​